Honoré Ngbanda aurait empoisonné Nguz et d'autres politiciens

Publié le par Sœur Marie Jeanne B

De la part de Marie Jeanne B, ex-collaboratrice d'Honoré Ngbanda

Chers frères et Sœurs Zaïrois, 

Je répond au nom de Marie Jeanne B, je suis veuve d'un dignitaire du Mouvement populaire de la Révolution très bien connu et ayant servi notre Nation à des plus hautes charges de l'Etat. Je suis originaire de la région de l'Equateur, sous –région de Nord Ubangi, zone de Businga, plus 
précisément à Bokula.

Ayant parcouru presque toutes les régions de mon pays avec mon feu mari, j'ai l'avantage de parler les 4 langues nationales : le Tshiluba, le Kikongo, le Swahili et bien sûr le Lingala. Depuis le 17 mai1997, je vis à Brazzaville pour des raisons connu par tout notre peuple, je n'aime pas la politique et je n'en ferai pas pour cela ; Si j'ai décidé de délier ma langue, parce que je ne voudrais pas que le peuple zaïrois en général et le peuple de Dieu en particulier soit dans l'ignorance. La Bible ne dit-elle pas : « mon peuple périt faute de connaissance » ? Ceci est pour moi un témoignage car, aujourd'hui je peux affirmer que je suis réellement convertie alors que lorsque je servais dans l'Eglise du « pasteur » (vous comprendrez pourquoi j'ai mis pasteur entre guillemet) ,
HONO, sur Avenue Cocotier, en face de la résidence du « Pasteur », dans la commune de la Gombe, j'étais loin du Christ. 

Je mets, toutefois en garde ceux qui voudront se servir de mon témoignage pour des buts électoralistes comme c'est l'habitude de tous les AFDLIENS qui ont mis le pays à feu et à sang, alors que Papa Maréchal a maintenu l'unité et la paix au Zaïre. Mon témoignage consiste aujourd'hui en une confession du rôle néfaste que j'ai joué autour du « Pasteur HONO », connu sous le nom de Pasteur HONORE NGANDA, avec lequel, je le répète, j'ai partage l'intimité la plus 
intime dans l'ignorance de toute l'Eglise et de sa famille. Tout le monde m'appelait affectueusement Sœur M.J, sans se douter qu'il m'est arrivé maintes fois de faire des rapports sexuels au salon du « pasteur ». Je le dis à ma propre honte mais j'assume ma faute et mon péché. Ceux qui mettront en doute mon témoignage, seront convaincus avec la publication prochaine d'un livre autobiographique intitulé : « J'AI PROFANE L'EGLISE » , livre dans lequel on retrouvera des détails troublants sur ma vie intime avec HONO ; mon rôle dans l'empoisonnement de MUNONGO Godefroid, LENGEMA DULIA, KISANGA Roger, NGUZ-A-KARL – BOND et j'en passe… 

Dans ce livre, le public trouvera aussi mes tentatives et échecs d'empoisonnement du Général MAYELE, Etienne TSHISEKEDI et Frederik KIBASA, car pour atteindre ces 2 derniers, j'avais intégré le Regroupement des mamans de l'UDPS, forte de mes atouts de polyglotte.

Mes frères et sœurs, 
Sachez-le que par moi –même ou par personnes interposées, nous avons tenté ou empoisonnés plusieurs politiciens pendant la transition dont certains continuent encore à souffrir ou à mourir croyant naïvement être emportés par la mort naturelle Je souligne que TOUTES ces missions ont été conçues, payées et dirigées en personne par HONO, dont j'étais la concubine, la confidente et la femme de mains… Ma langue est passée plusieurs fois entre les partitions de sa dentition en 
intervalles et je connais la saveur de sa salive habituellement chaude . Je connais les faiblesses et les qualités de HONO, mais ce que je lui reproche ; c'est sa lâcheté. Oui, NGBANDA est lâche, contrairement à ce qui paraît dans ce personnage pernicieux et mesquin, capable de tuer pour se faire plaisir et dont je n'oublierai jamais le martèlement des mots au travers ses incisives aiguisées comme chez un carnassier. En effet, derrière cette tête de linotte qui me rappelle le célèbre personnage de l'ancienne B.D. Likembe : MOSEKONZO, se cache un petit lâche qui trembloté dans ses pattes au moindre coup de feu. 

Malgré tout ce que j'ai fais, HONO m'a abandonné lors de la chute du régime que nous avons tous servi au risque de nos vies. Il est parti se la couler douce au travers les cinq continents pendant que mes biens ont fait l'objet des pillages par les Rwandais et les KADOGO de l'AFDL Aujourd'hui, je n'ai rien à perdre car, atteinte d'un cancer de sein qui certainement va m'emporter, je ne peux garder silence devant un NGBANDA, arrogant, qui continue à parler de Dieu sans vergogne et qui se présente comme le « SAUVEUR DU CONGO ». 

Chers frères et sœurs, Dieu nous aime, mais notre Pays a beaucoup des faux pasteurs, des pasteurs magiciens qui envoûtent la population et servent le Diable. Prenez – garde dit la Bible car, et « Ceux qui envoûtent et ceux qui sont envoûtés n'hériteront pas le royaume des cieux ». 
Si HONO pourra me lire, je lui rappelle simplement ces paroles que je lui ai dites lors de notre dernière intimité à son bureau privé de BINZA :» pour toi HONO, je ne suis qu'une baïonnettes aveuglé dont on se sert pour tous les coups et que l'on rejette après usage ». 

A ceux qui apprennent à faire la politique dans notre pays, je dis : « Marchez sur les traces du lieutenant général MOBUTU dans sa politique de 1965 à 1971, et vous relevez les défis de notre pays ». 

A vous Chrétiens zaïrois, prions sans cesse pour notre nation. 

Sœur Marie Jeanne B 

Fait le 19 juin 2006 à Brazzaville (République du Congo)

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