HONORÉ NGBANDA DANS LA TOURMENTE

Publié le par Alinga Mboka

 

 

Makolo, un des lieutenants de Ngbanda, démissionne

VENDREDI, 12 NOVEMBRE 2010 08:49 ADMINISTRATEUR

 

 

 

Plus personne ne croit en l’efficacité de l’APARECO, la structure qu’anime l’ex-Conseiller spécial du maréchal Mobutu, Honoré Ngbanda Zamboko Atumba, qui ne jurait que par le renversement par les armes du Pouvoir de Joseph Kabila. En tête, le cerveau, le fidèle des fidèles du Terminartor, le Révérend Marcel Makolo, recruté pour son dynamisme dans les milieux associatifs RD-congolais en Europe, où il débarque en hiver 2003 en vue de donner l’âme à un mouvement dans lequel il a occupé les stratégiques fonctions de Secrétaire exécutif national chargé de l’Organisation, Mobilisation et Propagande.

Marcel Makolo est entré en dissidence. 

Mercredi 10 novembre 2010, le portable du DP d’AfricaNews grésille. Achille Kadima décroche.

A l’autre bout, le Révérend Makolo qui présente ses civilités avant d’exposer instamment son problème. «J’ai une information importante à donner aux RD-Congolais contre qui j’estime avoir péché. Je veux me repentir pour avoir dénigré les institutions du pays et leurs animateurs, à commencer par le Président Kabila. Je veux annoncer que j’ai quitté l’APARECO d’Honoré Ngbanda qui m’a profondément déçu de par ses méthodes de travail», nous prie-t-il.

Les deux parties se mettent d’accord pour une interview au cours de laquelle Makolo promet de faire les révélations. Echange d’adresses e-mails. Et tout se règle via le Net.

Passionnant.

A l’arrivée, c’est une véritable confession.

L’homme est un ancien de Kisangani. Il a vécu dans sa chair les affres de la guerre entre Rwandais et Ougandais dans la ville-martyr. Il rejoint l’Europe où il entreprend de militer au sein des mouvements associatifs. Débordant d’initiatives, il est découvert par Ngbanda qui sollicite ses services. Après avoir longtemps milité aux côtés de son maître qu’il n’avait jamais rencontré au pays, il découvre ses méthodes de travail, dignes d’un dictateur, d’un homme qui se prend pour le nombril de la terre. Au finish, c’est le dégoût.Makolo se dit aujourd’hui blasé par le dogme idéologique de l’APARECO qui fait l’apologie de la prise de pouvoir par les armes . «Ça renvoie une image négative de notre pays à l’extérieur. Cette idéologie n’est pas non plus un bel héritage pour les générations futures dans notre pays», regrette-t-il.

Et tout le temps passé à critiquer le pays de l’extérieur? C’est du gâchis, c’est injuste et déloyal, avoue-t-il. «S’il est une chose que j’ai compris depuis tout ce temps, c’est que Président de la République ou pas, ministre ou pas, on est d’abord et avant tout un être de chair qui, comme tout le monde, peut avoir mal lorsqu’il est insulté ou vilipendé. Je ne crois pas moi si je serais content que l’on jette en pâture ma réputation comme nous l’avons fait pour les uns et pour les autres», dit-il.

Et de poursuivre, «faire de la politique ne devrait pas, à mon sens, se résumer à des insultes et autres invectives de bas étage. Les attaques ad hominem devraient normalement être bannies du circuit politique de notre pays. Je trouve qu’elles n’élèvent pas le débat politique et n’honorent ceux qui les font»

Sollicité de dire ce qu’en diraient ses ex-amis, il confie qu’il assume son nouveau choix.

En un mot comme en mille, l’ancien cerveau de l’APARECO déclare avoir été découragé par la pensée unique qui caractérise son ex-maître, avoir laissé derrière lui un mouvement sans âme et démobilisée tout en regrettant ses excès contre le pays et son Président Kabila à qui il est prêt à demander pardon… même par écrit, s’il ne l’a pas déjà fait. Retour à une démarche citoyenne, politique... et morale. Makolo ne se fait pas trop de souci parce qu’il ne demande que de rentrer au pays en vue de prendre part au processus électoral, comme candidat ou électeur, qu’importe. Pour participer surtout à la reconstruction de la RD-Congo et à faire avancer les réformes dont le pays a tant besoin.

 

Interview in extenso. 

Révérend Makolo, nous avons appris que vous aviez claqué la porte de l’APARECO de Monsieur Ngbanda. Est-ce que pourriez-vous confirmer cette information? 
 

Oui, je confirme.
 

Quelles sont les raisons à la base de cette démission?
 

Mon départ de l’APARECO est motivé par une raison simple: l’absence d’un cadre démocratique de discussion. L’APARECO est prisonnière d’un homme, Honoré Ngbanda. Seule sa volonté prime. Il ne reconnait jamais ses torts. Il ne supporte pas la contradiction. Il pense toujours avoir raison. Il n’écoute pas, ne respecte pas, n’honore pas ses collaborateurs. Il se plait même parfois à les diviser, etc.
Un mouvement politique démocratique normal ne suppose t-il pas un minimum de débat, même contradictoire? Dans l’APARECO, avoir un avis contraire à celui d’Honoré Ngbanda donne lieu à des soupçons de tous genres: corrompu, traitre, etc. C’est inacceptable. Par exemple, j'ai critiqué le fait que depuis un certain temps, l’APARECO est devenu le temple de l’unilatéralisme par excellence. Figurez-vous qu’on doit subir les choix, même mauvais, du chef tout-puissant, sans concertation préalable. Très souvent, les hauts cadres découvrent les grandes orientations du mouvement au même moment que le grand public. Via le site internet, lequel fonctionne d’ailleurs comme un organe de presse à sensation. Croyez-vous que le peuple RD-congolais attend de ses responsables politiques qu’ils soient des «as de l’info»? Le commentaire de l’actualité n'est pas du domaine du politique, les journalistes sont payés pour cela. Il appartient aux hommes politiques d'agir pour le bien-être du peuple et non de se résoudre à commenter l'actualité.

Dans quel mouvement militiez-vous avant de rallier l’APARECO et comment avez-vous rejoint l’Europe?

Je suis né et grandi à Kisangani, plus précisément dans la commune de Mangobo. J’ai quitté Kisangani en octobre 2002, c’est-à-dire au lendemain des guerres d’un jour, de trois jours et de six jours que cette ville a connues. Pour ceux qui ne le savent pas ou qui ont tendance à oublier l’histoire récente de Kisangani, il importe de rappeler qu’au début des années 2000, la ville de Kisangani a été trois fois le théâtre de combats à l’arme lourde opposant les armées régulières du Rwanda et de l’Ouganda. A chaque fois, ces combats ont été lourds de conséquence aussi bien pour les infrastructures de la ville que pour ses habitants. Certains quartiers de la ville étaient presqu’entièrement rasés et nous avons déploré beaucoup de perte en vies humaines. Les victimes civiles se comptaient en plusieurs milliers. L’ONU s’est emparée du dossier et a décidé que le Rwanda et l’Ouganda devaient indemniser les victimes et réparer la situation. Mais, j’avais l’impression que les choses n’évoluaient pas rapidement dans l’intérêt des victimes. Ce qui fait que dès mon arrivée en Belgique, en hiver 2003, j’ai essayé de sensibiliser l’opinion publique internationale sur les méfaits de ces guerres et surtout sur les conditions de vie des victimes dont certains continuaient à passer la nuit dans des abris de fortune et des bâches. C’est le début de mon aventure européenne, aventure que j’ai voulu axer essentiellement sur une idée simple: le monde ne devait pas oublier les victimes des guerres de Kisangani. Pour être efficace, j’ai créé une association sans but lucratif dénommée «Union des Victimes des Guerres de Kisangani», qui en fait était une sorte de représentation en Europe d’une association du même nom basée à Kisangani. A cette époque, mon ambition n’était pas du tout politique, mais lorsqu’on vit en Europe avec toutes les contingences que cela implique, la barrière entre l’associatif et le politique est souvent infime. 

Décrivez-nous l’ambiance du jour de votre adhésion à l’APARECO!

Avant de répondre à votre question, permettez-moi de souligner un élément important. Je suis originaire de la Province-Orientale, territoire de Basoko, collectivité Mobango-Itimbiri. Mes parents étaient illettrés et pauvres. J’ai grandi en me nourrissant de produits des champs qu’ils cultivaient notamment à Segama, à Akodane dans l’autre rive de la Rivière Tshopo ou encore au point kilométrique 25 sur la route qui mène de Kisangani vers Lubutu. Dans ces conditions, il est clair que je n’avais jamais rencontré Honoré Ngbanda auparavant. Je le connaissais vaguement comme beaucoup de gens de ma génération: ancien collaborateur du Maréchal Mobutu.  Comme je l’ai dit, j’étais très actif dans les milieux associatifs de Bruxelles à cette époque. En même temps que je prêchais l’Evangile de Christ, je participais à l’organisation de plusieurs manifestations en faveur de la paix au Congo en ma qualité de défenseur des intérêts des victimes des guerres. Je peux dire sans prétention que c’est probablement mon activisme et ma capacité à mobiliser les foules qui ont décidé Honoré Ngbanda à venir me chercher. Parce que, je le répète, je ne l’avais jamais rencontré auparavant. Il n’était pas de mon milieu, pas de mon âge, rien ne me prédisposait donc à croiser son chemin un jour. Mais, le destin a décidé que les choses devaient se passer comme cela, je ne pouvais y échapper. Quant à ce qui concerne mon adhésion à l’APARECO, il est important de souligner le fait que je n’ai pas seulement adhéré à l’APARECO, j’ai contribué à la créer. Ceux qui connaissent la vraie histoire de ce mouvement savent que j’ai commencé à travailler pour l’APARECO bien avant le 4 juin 2005, date de son congrès constitutif à Paris. Nul n’ignore qu’après la chute de Mobutu et sa mort au Maroc, personne ne faisait plus confiance aux anciens dirigeants de la Deuxième République. Ils étaient tous tenus responsables du chaos dans lequel était plongé notre pays. Alors qu’Honoré Ngbanda écrivait des livres, personne ne lui faisait confiance, pas plus qu’à d’autres. Sa réputation de «Terminator» lui collait à la peau, son image ne passait pas dans l’opinion tant nationale qu’internationale. Avec d’autres, j’ai contribué à  rendre «achetable» et «comestible» le «produit» Ngbanda. Bref, il fallait, à travers des meetings, conférences-débats et autres contacts de réflexion, parvenir à «adoucir» son image, l’objectif étant de lui permettre d’atteindre un public plus large avant le lancement officiel de l’APARECO. Dieu sait si nous avons atteint notre objectif.

Quel rôle avez-vous assumé au sein de ce mouvement politico-militaire?

Dans l’APARECO, j’étais Secrétaire exécutif national chargé de l’Organisation, Mobilisation et Propagande. Ceux qui connaissent mon parcours au sein de l'APARECO savent que j'ai tout donné à ce mouvement. Je lui ai donné ce qu'un militant engagé peut raisonnablement donner à un mouvement politique: temps, énergie, courage, talent, etc. J’ai toujours été loyal. Ceux qui lisent les nombreux articles que j’ai publiés sur le Net savent que jamais homme n’a chanté la gloire de l’APARECO et de son leader autant que moi. Ce qui peut d’ailleurs parfaitement se comprendre d’autant que, comme je l’ai dit, mon travail consistait à vanter les mérites du mouvement et à le présenter comme une alternative crédible au pouvoir actuel. J’ai donc contribué à assurer la visibilité de l’APARECO et à «embellir» l’image de son leader. Attention: je n’ai pas dit que c’est moi qui ai fait Honoré Ngbanda. Et que sans moi, il ne serait pas ce qu’il est. Je ne l’ai pas dit et je crois qu’il serait tout à fait indécent et même insultant d’affirmer pareille grossièreté. Je dis simplement que dans la vie, on ne peut pas réussir seul. On a besoin des autres pour être grand. Les autres, qu’il faut respecter, honorer, considérer, écouter. C’est aussi cela les caractéristiques d’un bon leader.

Vous travailliez à l’APARECO en échange de quoi?

Si vous voulez savoir si Honoré Ngbanda me rémunérait, la réponse c’est clairement non. 

Pouvez-vous nous décrire comment et dans quel état d’esprit se planifient les manifestations contre le Régime de Kinshasa?

Conviction, détermination, obligation de résultat. Il fallait bien faire et parvenir au résultat escompté.

Quels sont les objectifs concrets poursuivis par l’APARECO?

Renverser le régime actuel par les armes.
Ce mouvement a-t-il des structures solides, organisées susceptibles de faire vaciller le Pouvoir ou ce n’est qu’un simple fonds de commerce, une organisation pour la dure survie en Europe? 
Pour avoir contribué à le mettre en place, je dis qu’à l’origine, oui. Mais aujourd’hui, le plus grand monde ne croit à l’efficacité de cette entreprise. L’APARECO est de plus en plus perçue comme une affaire individuelle. Le leader est entouré d’une clique des fidèles incapables de mobiliser grand monde. Je crois qu’à part la capacité de raconter n’importe quoi dans le site internet, il n’y a plus rien. Je peux me tromper, mais je ne le crois pas. Je connais assez bien la boîte pour être sûr de ce que j’affirme.
 

Pensez-vous que la violence soit encore un moyen approprié pour revendiquer quelque chose auprès du Pouvoir démocratiquement établi en RD-Congo?

Pendant longtemps, j’ai cru que j’étais sur la bonne voie en empruntant la voie de la violence, mais le temps m’a montré que j’avais tort. J’ai compris que la violence n’apporte rien de bon. La violence détruit, mais seule la sagesse construit. La meilleure façon pour un citoyen de contribuer au développement de son pays, c’est la participation aux élections, soit en tant qu’électeur, soit comme candidat. Car, s’il est évident que les élections ne doivent pas être une fin en soi, il n’en demeure pas moins cependant qu’elles constituent, si elles sont organisées dans les règles de l’art, le seul baromètre crédible de la légitimité populaire. J’ai conscience que ce que je dis aujourd’hui peut choquer mes anciens amis, mais je l’assume. Le dogme idéologique de l’APARECO qui fait l’apologie de la prise de pouvoir par les armes renvoie une image négative de notre pays à l’extérieur. Cette idéologie n’est pas non plus un bel héritage pour les générations futures dans notre pays. La succession des coups d’Etat n’a qu’un effet possible: mettre le pays dans un engrenage de violences continu. L’APARECO tue Joseph Kabila et prend le pouvoir; quelqu’un d’autre vient, tue Honoré Ngbanda et s’empare des rennes du pays; un autre tue celui-là et ainsi de suite. Est-ce que c’est cela que nous voulons pour notre pays? C’est vraiment cela que nous voulons pour nos enfants? Est-ce là la raison de notre combat politique? Non, mes chers amis, une autre politique est possible.

Vous est-il déjà arrivé l’idée de déstabiliser le Régime?

Oui, malheureusement oui. Je le regrette

A quelle occasion par exemple?

C’est simplement le discours général du mouvement, mais je veux aujourd’hui adopter un langage de conciliation

Comment Monsieur Ngbanda a-t-il accueilli la nouvelle de votre démission?

Je ne sais pas, posez-lui la question.  Ce que je sais, par contre, c’est que je suis un homme libre, libre de décider seul de l’orientation que je dois donner à ma vie. 

Vous vous êtes particulièrement illustré par des insultes et des contre-vérités contre le

Pouvoir du Président Kabila. Etes-vous prêt à vous en repentir?

Je n’ai aucun problème avec cela. Vous savez, mon cher ami, avant d’être citoyenne et politique, la démarche que j’entreprends ce jour est d’abord et avant tout morale. Morale parce qu'elle me permet de réparer une faute commise et d'être ainsi en paix avec ma propre conscience. N’oubliez pas que je suis pasteur. S’il est une chose que j’ai compris depuis tout ce temps, c’est que Président de la République ou pas, ministre ou pas, on est d’abord et avant tout un être de chair qui, comme tout le monde, peut avoir mal lorsqu’il est insulté ou vilipendé. Je ne crois pas moi si je serais content que l’on jette en pâture ma réputation comme nous l’avons fait pour les uns et pour les autres. Faire de la politique ne devrait pas, à mon sens, se résumer à des insultes et autres invectives de bas étage. Les attaques ad hominem devraient normalement être bannies du circuit politique de notre pays. Je trouve qu’elles n’élèvent pas le débat politique et n’honorent ceux qui les font.  

Vous pouvez même envisager une demande de pardon par écrit?

J’ai dit que je n’avais aucun problème avec cela.

Ne craignez-vous pas, de la part de vos anciens camarades, les représailles que vous réserviez autrefois aux dignitaires du Régime ou à certains opérateurs culturels que vous jugiez pour leur allégeance ?

Craindre? Craindre quoi? Parce que vous croyez que les gens ne sont pas aussi lucides pour comprendre ce que je dis? Ce que je dis ici n’est pas un jugement de valeur, c’est l’expression d’une réalité qui ne peut être contestée par personne. Tous les membres du Comité National, sans exception, se plaignent, même s’ils se gardent bien de le manifester au grand jour. Non, les gens ne sont pas dupes. Vous savez, les menaces des hommes méchants ne doivent pas nous faire changer d’avis, surtout lorsque nous savons que ce que nous faisons est bon.

Envisagez-vous un retour au pays ? Quand précisément?

Est-ce que vous mesurez la portée de la question que vous venez de me poser? Le Congo est mon pays. Pourquoi donc ne devrais-je pas y retourner, d’après vous? Comme vous pouvez l’imaginer, je brûle d’envie d’y aller, d’aller à Kisangani. Mais malheureusement, cela ne dépend pas que de moi. Quand? Je ne sais pas encore, parce que tout cela devrait s’organiser. C’est le sens de l’appel que je lance à tous, autorités de Kinshasa. Le Congo nous appartient à tous. Vous savez, comme moi, que les méthodes fortes ne sont pas de nature à faciliter la réconciliation des cœurs. Dans toutes familles du monde, les conflits ne manquent pas, mais la capacité qu’ont les membres d’une famille à régler leurs problèmes en interne permet toujours de consolider les liens d’affection. Le dialogue, mes chers frères, le dialogue. Pas les armes, pas la violence. Je vous en supplie, il nous faut créer ensemble les conditions d’une paix durable entre les RD-Congolais. Nous devons travailler ensemble pour l’avènement d’un climat apaisé. Dans le respect de la vie humaine et dans le respect des institutions de la République.

Qu’est-ce que vous comptez faire une fois rentré au pays?

Participer à la reconstruction de mon pays. Contribuer d’une manière positive à faire avancer les réformes dont notre pays a tant besoin aujourd’hui.


Achille KADIMA MULAMBA


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K
Monsieur Makolo a raison sur tous les plans. La violence appelle la violence. L'amour du prochain libère. Pourquoi passer le temps à s'entre tuer alors que Dieu nous a donné l'intelligence et la parole?
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K
Merci